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La manucure, un accessoire beauté ou un nouveau diktat au travail ?

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Grâce aux applications mobile beauté comme Pop My Day ou Simone, de plus en plus de femmes bookent une manucure sur leur lieu de travail.

Des ongles soignés et une manucure impeccable : une coquetterie à cultiver ou une pression supplémentaire pour assurer côté pro ?

Si à New York, le nail spa est un passage obligé pour les business women qui y entretiennent régulièrement leur fameuse "manipedi", en France les femmes actives seraient moins accros aux ongles parfaits. Et si la manucure était devenue un détail beauté à ne pas négliger pour booster sa carrière ? L’anecdote de Joséphine, 25 ans, va notamment dans ce sens. « À la fin d’un entretien d’embauche pour un poste dans une entreprise de communication, la responsable me glisse : c’est parfait, en revanche, pensez à soigner vos ongles, cela peut porter préjudice et faire négligé. » Une manucure impeccable, serait-ce un diktat supplémentaire pour les femmes ?

Un vernis rouge et des ongles carrés arrondis

Il apparaît surtout que c’est un élément à prendre en compte selon le secteur d’activité dans lequel on travaille. Dans les métiers de représentation, une jolie manucure peut être un petit plus. En revanche dans le milieu médical et paramédical, le vernis à ongles est par exemple proscrit. Julie, manucure à Paris qui travaille via l’application de réservation mobile de manucures Simone, dresse le portrait–type de ces femmes « manucure-addicts » : « Nos clientes ont entre 20 et 60 ans avec un cœur de cible aux alentours de 35-40 ans. Elles sont auto-entrepreneuses, occupent des postes importants dans le domaine de la presse, travaillent dans le milieu artistique ou sont avocates. Elles veulent des ongles soignés, carrés arrondis et un rouge soutenu pour le vernis. » C'est notamment le cas de Maud, responsable de service d'un groupe de presse, qui pense toujours à se faire les ongles avant une réunion importante. « C'est un détail, mais cela donne confiance en soi. Pour un rendez-vous professionnel important, notamment lors de présentation ou de prise de paroles devant des clients ou des collègues, je suis toujours plus à l'aise avec une belle manucure » confie la jeune femme, avant d'ajouter : « se faire les ongles, ca fait partie de ma panoplie esthétique pour assurer dans le travail. »

La manucure, une pression supplémentaire ?

Une belle manucure serait donc le gage d’une réussite professionnelle ? « Les femmes qui se font faire une manucure ont le budget qui va avec, ce sont les mêmes qui font régulièrement leur couleur chez le coiffeur et soignent méticuleusement leur apparence en général. Mais entre deux manucures, elles aiment aussi simplement avoir les ongles brillants et sains. À la maison, certaines de mes clientes appliquent une base qui fait briller. » La beauté des mains serait donc un détail supplémentaire sur lequel veiller pour « faire carrière » ? Selon la spécialiste, c’est au contraire « un moment de détente que les femmes actives s’accordent, en réservant cette pause beauté dans leur semaine chargée. Les jeunes mères, tout aussi occupées et débordées, commandent également beaucoup via l'application, pour s’octroyer un moment à elles tout en gardant un œil sur leur enfant. » Et pour celles, qui au contraire, veulent de jolies mains sans effort, un truc tout bête existe. Il suffit d’appliquer sur ses ongles un coton imbibé de vinaigre blanc pour les rendre plus brillants.

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Cosmétique : quand l’art fait des clins d’œil à la beauté…

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À gauche, L’Eau Sauvage, Christian Dior, et son flacon intemporel.

La patte de l’artiste sur un flacon de parfum, un packaging ou une palette de make-up leur confère une nouvelle dimension sensible et esthétique.

Plasticiens, grapheurs, designers, illustrateurs, architectes… Quand les artistes contemporains se rapprochent du monde de la beauté, il en résulte des pièces singulières et des objets collectors. Ainsi, en 1997, le designer italien Ettore Sottsass, père du mouvement Memphis, dessinait une bouteille pour L’eau Issey Miyake. En 2009, l’architecte Israélien Ron Arad planchait sur les courbes du flacon Madly de Kenzo. En 2011, Lancôme faisait relooker ses Juicy Tubes par l’artiste japonaise Yayoi Kusama.

Dior a donné carte blanche au peintre et sculpteur allemand Anselme Reyle, puis au plasticien Vincent Beaurin, pour imaginer un pop-up d’accessoires et de palettes make-up numérotées. Chaque Noël, la marque Kiehl’s habille sa Crème de Corps avec l’œuvre d’un artiste New-Yorkais comme Jeff Koons, Kenny Scharf, Craig & Carl ou Peter Max… L’incursion de l’art dans la beauté n’est pas nouvelle, mais l’intérêt qu’elle suscite est grandissant.

“Le parfum est une mémoire indélébile”

De gauche à droite, Eau de parfum L’Envol, le nouveau masculin de Cartier ; Sérum Lift Dynamique, Bio-Performance, Shiseido ; Vernis à ongles Jazzy Doll, Christian Louboutin Beauté.

Cette année, Guerlain a confié une centaine de ses luxueux flacons Abeille au street-artist Américain Jon One, pour qu’il les repeigne un à un - des éditions rares et signées, vendues à 9 000 € pièce. Pour le designer et scénographe Philippe Di Meo, l’art est aussi dans le geste et l’empreinte qu’il laisse : au salon Tranoï 2016, à la Cité de la mode et du design à Paris, il a proposé une performance qui consistait à vaporiser son « Eau Indélébile » parfumée à la gouache sur un tee-shirt blanc.

Le succès a été tel que les demandes affluent pour cette eau qui, initialement, ne devait pas être commercialisée. « Le parfum est une mémoire indélébile, un souvenir marquant mais invisible, explique-t-il. Pour moi, le parfum qui laisse une marque évoque une odeur de permanence. Laisser une marque, se tacher, c’est utiliser l’odeur dans l’acte créatif, c’est montrer une signature contemporaine dans la forme comme dans le fond ». Parfois, l’intervention artistique autorise la liberté de développer une idée jusqu’à son paroxysme, voire son antithèse.

“Il y a une quête de sens”

L’intervention artistique ne serait-elle pas ce supplément d’âme qui transforme un produit usuel en pièce rare ? De même, pourquoi l’artisanat est-il une valeur montante ? « On a une envie de comprendre l’histoire derrière l’objet, explique Myriam Badault, directrice de création chez Diptyque. Comment il a été pensé, par quelle main il a été façonné… Il y a une quête de sens, une volonté d’acheter un objet qui s’inscrive dans une dimension esthétique, durable, intemporelle et finalement moins mode ».

Célèbre pour ses bougies, Diptyque conjugue art du parfum avec art de vivre autour de projets créatifs ou d’objets façonnés artisanalement (la collection « Bazar du 34 »). « La dimension artistique était au cœur de la marque dès le départ pour ses trois fondateurs, Desmond Knox-Leet, Christine Gautrot et Yves Coueslant, respectivement peintre, architecte et décorateur.

La collaboration avec des artistes éclectiques (le peintreJulien Colombier, l’artiste verrier Vincent Breed) rend le processus créatif extrêmement enrichissant : c’est un partage de sensibilités, de visions communes, où chacun regarde avec un œil nouveau, frais et bienveillant ». Collection de textiles, de photophores ou création de parfums, beaucoup d’artistes aiment se pencher sur ces nouveaux territoires. « C’est pour eux une autre manière d’exprimer leur talent, poursuit Myriam Badault. Une autre façon de raconter des histoires. »

“L’art permet de décomplexer la couleur”

Reflets métalliques sur une bouche maquillée par Alice Ghendrih.

Sur les podiums et dans les palettes, les clins d’œil à l’art font une apparition remarquée chaque saison : les visages Picasso du défilé Jacquemus (printemps 2015), l’action painting façon Jackson Pollock chez Issey Miyaké (été 2016)… Si le make-up a un lien évident avec la mode, Nars n’a pas hésité à sortir des collections en hommage à Guy Bourdin ou Andy Warhol. De même chez M.A.C, qui collabore avec des artistes plasticiens tel le designer Néerlandais Marcel Wanders en 2010 alors que celui-ci exposait parallèlement une rétrospective de son travail au Centre Pompidou.

« Par rapport à des créateurs de mode, les artistes ont une approche différente du make-up et une immense sensibilité concernant les textures et les packagings », assure Lyne Desnoyer make-up artist chez M.A.C.« L’art permet de décomplexer la couleur, de travailler de façon plus instinctive et précise, de sortir du consensuel. À travers le maquillage, il y a un regain d’intérêt pour la beauté non-conformiste, une recherche d’individualité. L’envie de se différencier et de créer sa propre signature. Tout comme le fait de ne pas se maquiller du tout, qui est aussi un manifeste », décrypte la pro.

Être artiste de sa beauté c’est ne pas être une copie conforme des modèles imposés, mais inventer ses propres règles d’expression, ne serait-ce que d’un simple rouge à lèvres ou d’un trait de crayon. Des basiques que l’on peut réinterpréter grâce à des eye-liners calligraphes, des pinceaux précis, des applicateurs ergonomiques et des nuances infinies de pigments… De quoi développer sa fibre artistique.

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Fashion Week de New York : l'insolite maquillage d'oreilles de Proenza Schouler

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Les oreilles sont maquillées en jaune vif sur le podium du défilé Proenza Schouler printemps été 2017.

En cette semaine de présentation des collections de prêt-à-porter printemps-été 2017, les mannequins en ont plein les oreilles. Littéralement.

Les extravagances et la mode vont de pair : robes démesurées, transparences indomptables, coiffures impraticables, maquillage outrageant... Les exemples sont si nombreux qu'il est difficile de tous les convoquer. La dernière instance en date en matière d'insolite lors de cette Fashion Week de New York reste le look beauté du défilé Proenza Schouler... qui a grimé les oreilles de ses mannequins. Les silhouettes multi-chromatiques du show affichaient des lobes jaunes fluo ou blancs éclatants, pour acccompagner les massives boucles d'oreilles qui accompagnaient les tenues. Un parti-pris plutôt hors du commun qui a autant agité le front row que la collection des designers Jack McCollough et Lazaro Hernandez.

Nouvelle inspiration make-up ?

Si la make-up artist de cette collection printemps-été, Diane Kendal, semblait indubitablement inspirée lors de la création de ce look, il est en revanche plus compliqué d'envisager d'en faire une inspiration... Du moins pas en applats colorés comme vu sur le catwalk. Cependant, pourquoi ne pas imaginer des inserts de couleur plus petits sur les lobes ou l'arc de l'oreille, façon bijou éphémère, une alternative moins voyante mais toute aussi décalée que le look Proenza Schouler ? Dans tous les cas, les deux créateurs et Diane Kendal ont fait grand bruit dans le milieu de la beauté, et, quoiqu'il en soit, le monde de la mode ne sera visiblement pas resté sourd à leur insolite expérimentation...

Tous les passages du défilé Proenza Schouler printemps-été 2017 :

Les meilleurs moment du show en vidéo

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Victoria Beckham : l'huile de coco, son astuce beauté minimaliste 

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Victoria Beckham est une prêtresse de la mode... et maintenant de la beauté, avec son astuce naturelle et étonnante : l'huile de coco alimentaire. (Cannes, 11 mai 2016.)

Connue pour son perfectionnisme et son sens aigu de la mode, Victoria Beckham a opéré un revirement minimaliste… même dans sa routine beauté.

Créatrice de mode pour sa marque éponyme, adoubée aux British Fashion Awards en 2011, super maman de quatre enfants, Victoria Beckham est une femme d’action au style irréprochable malgré un quotidien que l’on imagine bien rempli. Alors forcément, quand elle livre au monde une de ses astuces beauté – qui plus est, à moins de 10€ –, on est toute ouïe pour essayer de s’approprier un peu de ce qui fait son glow légendaire. Dans l'émission télévisée anglaise« This Morning », l’ex-pop star se confie sur sa routine beauté, et son rapport en maquillage. Son secret ? « L’huile de coco, celle que l’on utilise pour cuisiner», précise-t-elle. « Je l'utilise tous les jours sur le corps et le visage. » Un secret beauté partagé avec de nombreuses stars, de Gisele Bündchenà Gwyneth Paltrow.

Minimaliste chic

Désormais connue pour son style vestimentaire minimaliste, dont elle a fait la démonstration à nouveau lors de son défilé à la Fashion Week de New York, l'ex-Spice Girl a opté pour une routine beauté tout aussi simple et naturelle, côté hydratation et soin de la peau. Et pour parfaire son rituel du matin, Victoria Beckham a pris les choses en main : ce mois-ci, la créatrice lance sa collection de maquillage avec Estée Lauder, une ligne minimaliste chic aux produits sophistiqués et ultradésirables. Des vêtements à la beauté, Victoria est désormais sur tous les fronts.

Découvrez la collection Victoria Beckham x Estée Lauder :

La vidéo du défilé Victoria Beckham prêt-à-porter printemps-été 2017 :

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Roger & Gallet : la Crème Légendaire, un soin éclat ancestral

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La Crème Légendaire est l'émulsion illuminatrice de la nouvelle gamme de soin Roger & Gallet, Aura Mirabilis.

Roger & Gallet s’inspire de l’Aqua Mirabilis, secret beauté de Joséphine de Beauharnais ou de Marie-Antoinette, pour leur nouvelle Crème Légendaire.

La marque de parfumerie française plus que centenaire lance son dernier rituel de soin, Aura Mirabilis. La base de cette nouvelle collection de produits ? L’Aqua Mirabilis, une eau précieuse mise au point à la fin du XIIIe siècle en France, premièrement utilisée pour cicatriser coupures et brûlures. La Crème Légendaire, qui porte bien son nom, s'inspire de ce secret beauté historique des (belles) têtes couronnées.

Une eau ancestrale

L'eau miracle est brevetée en 1727 en France, pour ses vertus soignantes et ses propriétés esthétiques. L'Aqua Mirabilis s’avère être un vrai élixir de beauté : élaborée à base de 18 plantes officinales, elle avait convaincu des figures féminines emblématiques de l’histoire comme Joséphine de Beauharnais ou Marie-Antoinette. Aujourd’hui, le parfumeur français Roger & Gallet s’empare de la composition de cette eau ancestrale pour créer la Crème Légendaire, un soin hydratant et illuminant au parfum délicieux. Régénérant les cellules de la peau, cette crème légère comme une émulsion renferme les propriétés des 18 plantes de la recette originale de l’Aqua Mirabilis ainsi que celles de la fleur blanche de lys, aux actifs restructurants. La Crème Légendaire Roger & Gallet s’inscrit dans un rituel beauté que l'on doit à nos illustres - et coquettes ! - ancêtres, que l’on s’empresse d’essayer pour avoir à notre tour un teint de reine.

Autre astuce éclat du teint, les masques en tissu ! :

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Crème de jour : cinq erreurs à ne pas commettre

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Même appliquée quotidiennement, la crème de jour peut être moins efficace à cause de mauvais réflexes.

Si la crème de jour reste un incontournable de la routine beauté, encore faut-il savoir comment bien l’utiliser pour qu’elle conserve tout son potentiel.

De la première crème légère achetée à l’adolescence au supermarché au soin crémeux très hydratant des grands-mères, en passant par la crème onctueuse chouchou des quadras, la crème de jour est LE produit de soin indispensable des femmes. Fidèle, intransigeante sur sa compo, collectionneuse compulsive ou minimaliste, chacune y est attachée et l’applique quotidiennement. Mais de mauvais réflexes peuvent très vite la rendre moins efficace. Alors pour que la crème de jour conserve son potentiel d’hydratation, mieux vaut les éviter. Zoom sur ces erreurs à ne plus commettre pour une peau encore plus belle.

Ne pas connaître sa nature de peau

Il est souvent difficile de s’y retrouver avec les nombreux qualificatifs qui décrivent le type de peau. Sèche, grasse, mixte, à imperfections, sensible ou encore mature, selon sa nature, la peau mérite une crème adaptée. Mais son type peut évoluer au cours de la vie, et sans être une experte de la cosméto, l’erreur est courante. Les règles à retenir ? La peau sèche est moins courante que la peau grasse et elle provoque des tiraillements. Avec l’âge, la peau qui produit moins de sébumà tendance à se dessécher, c’est le cas des peaux matures. La peau grasse, quant à elle, produit du sébum en excès mais a quand même besoin d’hydratation pour se réguler et se matifier. Enfin, pour les peaux mixtes, longtemps laissées de côté, des soins spécifiques leur sont désormais dédiés et permettent ne pas cibler un seul problème au risque d'accentuer l'autre.

Appliquer sa crème de jour seulement sur son visage

Les esthéticiennes sont formelles. L’hydratation quotidienne ne s’arrête pas au menton ! Lorsqu’on applique sa crème de jour, il faut penser à descendre dans le cou, et à aller jusqu’au décolleté. En effet, la peau à cet endroit est sensible comme celle du visage et elle est souvent visible, donc soumise aux mêmes agressions que sont la pollution, le soleil ou encore la climatisation. Le cou, avec les mains, reste d'ailleurs l'un des endroits qui trahit le plus le temps qui passe.

Ne pas se méfier des rayons UV en ville

De la crème solaire l’été à la plage, un peu d’écran total au ski mais le reste de l’année ? Les rayons UV en ville, même par mauvais temps, ont un impact néfaste pour la peau. À la longue, taches brunes et rides s’installent à force d’exposition régulière et prolongée au soleil. C’est pourquoi actrices et mannequins, à longueur d’interviews, expliquent qu’elles ne dérogent plus à la règle imposée par leur dermatologue : une crème de jour avec un indice UV intégré pour contrer les rayons UV toute l'année.

Conserver trop longtemps son pot de crème

Si on a l’habitude de jongler avec les crèmes de soins, il faut néanmoins savoir que ces produits, comme tous les produits cosmétiques, ont une durée de vie limitée. Évidemment, mieux vaut toujours conserver sa crème de jour dans un endroit sec, à l’abri de la chaleur et de l’humidité. Fermées, les crèmes se conservent sans problème, mais une fois ouvertes, elles ont une date de durabilité comme le rappelle le site de la FEBEA (la Fédération des entreprises de la beauté). Deux indications se retrouvent sur l’emballage et le pot de crème de jour : un sablier, qui signifie que le produit doit être utilisé dans les 30 mois, ou bien la signalétique représentant un pot de crème ouvert sur lequel est inscrit la date d’utilisation autorisée sans dommage pour le consommateur (12M ou 24M par exemple pour 12 ou 24 mois).

Opter pour un sérum ou une BB crème en lieu et place

Avec la multiplication des produits de soins, on a tendance à accumuler les pots dans la salle de bain. La BB crème est depuis plusieurs années un produit incontournable qui unifie le teint et sert de base de maquillage lorsqu’on préfère un make-up light sans fond de teint. Mais si la BB crème est bien une crème, elle ne remplace pas la crème hydratante, et s’applique bien après cette dernière. Le sérum, lui, est un fluide concentré en actifs qui traite en profondeur les problèmes de peau. Il s’additionne donc à une crème de jour, comme un booster lorsque la peau en a besoin.

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Dents blanches et lèvres sublimées, les nouvelles astuces beauté

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Mise en beauté Tiina Roivainen pour Dior avec : Capture Totale Dreamskin Perfect Skin, Cushion 010 ; Fix It, Medium ; All-In-Brown 3D ; mascara Diorshow Iconic Noir ; rouge à lèvres 080, Red Smile, Diorouge. Dior Vernis, Skyline, 848. Manucure Brenda Abrial.

On retrouve le sourire aves des baumes qui repulpent les lèvres, des soins qui dérident, des lipsticks étonnants, des techniques esthétiques dernier cri, des astuces de make-up artists et des conseils d’experts. Smile  !

Pour l'embellir

Des crèmes de jouvence

Elle parle, mange, rit, chante, embrasse et ne peut pas se cacher. Quelle vie ! Pas étonnant que, petit à petit, les lèvres et leur contour fatiguent. Une fois le vieillissement enclenché, ça file vite : « La mu­queuse des lèvres est cinq fois plus fine que celle du visage, ne contient aucune glande sébacée ou sudoripare, d’où sa grande vulnérabilité », rappelle Frédéric Bonte de la recherche LVMH. Et qui dit fragile dit soin, soin, soin…

Stratégie anti-stries

Gommer, nourrir, masser… La bouche aime tout ce qui hydrate, protège et stimule le collagène. Les anti-âge visage font le job, mais on peut agir plus vite et plus fort avec des produits spécifiques et une gestuelle adaptée. Après l’été, on se fait une « moustache de crème » le soir pour bien regonfler les tissus. On laisse pénétrer le plus longtemps possible comme un masque.

Lips plus ultra: pour protéger au quotidien, Antioxidant Lip Repair, SkinCeuticals ; au miel d’Ouessant cicatrisant et avec embout massant, Honey Smile Lift, Abeille Royale, Guerlain ; aux huiles et aux beurres régénérants, Baume Repulpant Lèvres à Aimer, Les Sens de Marrakech.

On optimise : avec la « gym aux doigts » de Fanette Campas chez SkinCeuticals : poser la pulpe des index sur le centre des lèvres et lisser en direction des commissures ; pianoter sur tout le contour des lèvres, dans un sens puis dans l’autre.

L’effet leurre : pour lisser la lèvre supérieure, Patrick Lorentz, make-up artist Estée Lauder, mélange un grain de riz de sérum anti-rides (par exemple Perfectionist [CP+]) avec un produit correcteur (anticernes, stylo lumière…) et redessine tout le contour les lèvres avec un pinceau très fin. Sans oublier les sillons nasogéniens et les plis d’amertume. Pour accentuer le galbe des lèvres, Lloyd Simmonds, directeur artistique Yves Saint Laurent Beauté, s’est inspiré du strobing et dépose un flash de lumière sur l’arc de Cupidon avec un crayon illuminateur comme le Lip Lighter.

Les superbaumes

De plus en plus chics et sophistiqués, ils nous en font voir de toutes les formes et de toutes les couleurs, multiplient les bienfaits, ont un effet volumateur et rehaussent la teinte naturelle des lèvres grâce à un actif qui réagit avec le pH de la muqueuse.

Magiciens : Perfecteur de Lèvres 3 en 1 Top Se­crets, Yves Saint Laurent ; Baume 3 en 1 Le Rouge Per­­fec­to, Givenchy ; Huile à Lèvres Révélatrice de Couleur Genuine Glow, Estée Lauder ; Joli Baume Éclat du Jour, Clarins ; Baume Lèvres Nutri-Filler Lips, Filorga.

Gourmands pour les plus jeunes : framboise-grenade pour le baume à lèvres Eos, Nocibé ; myrtille pour le Lip Butter, Labello ; cassis pour le BB Bulles, Innoxa.

Éthique : Baumes Lèvres Macadamia du Guatemala, Yves Rocher, issu du commerce équitable.

Pour la sublimer

Cent nuances de rouges

Neuf cent millions de tubes de rouges à lèvres vendus dans le monde chaque année, soit 27 par seconde. « Comme souvent en temps de crise, le marché explose, car il reste l’accessoire mode et l’objet de luxe le plus accessible, remarque Eva Erdmann, directrice internationale Yves Saint Laurent Beauté. Cela va aussi de pair avec un retour global de la féminité et du glamour. Ajoutez quelques innovations technologiques qui ont réconcilié la brillance et la tenue, la couleur et le soin, la matité et le confort et voilà les femmes mordues  ! Aujourd’hui, elles possèdent toutes plusieurs bâtons avec lesquels elles jouent en fonction des circonstances. »

Avec l’aide des tutos du Net, elles osent bien plus qu’avant. Sans aller jusqu’au lip art et au tatouage des dents qui sévissent sur la Toile, on profite de la rentrée pour renouveler son vestiaire make-up. Les tendances de l’automne 2016  ? Après le boom des crayons et des stylos, on en a noté plusieurs…

On passe en mat sup

Mise en beauté avec le Baume à Lèvres Perfecteur, Top Secrets et le Vernis à Ongles Fuchsia Over Noir, n° 75, Yves Saint Laurent. Maquillage Tiina Roivainen. Manucure Brenda Abrial. Bague Charlotte Chesnais.

Des podiums à la rue, le mat s’impose comme un mouvement de fond, surtout auprès des plus jeunes, qui aiment ce mix entre sophistication, esprit rebelle et couleurs puissantes. D’autant que les formules actuelles ont fait de vrais progrès grâce à de nouvelles races de polymères et d’huiles volatiles qui emprisonnent les pigments. Chaque labo a sa recette, mais le fin du fin, c’est le rouge mat liquide, aussi glissant qu’un gloss mais à fini velours. On dépose une petite quantité au centre de la bouche et on étire jusqu’aux coins avec l’applicateur pointu qui permet de bien dessiner l’arc de Cupidon.

Les forts en mat : la couleur sans la matière, grâce à l’émulsion à l’eau de Lip Magnet, Giorgio Armani Beauty ; Rouge Allure Ink, Chanel ; Pop Liquid Matte, Clinique ; Ultra HD Matte, Revlon ; Rouge Edition Velvet, Bourjois. Le Phyto-Lip Twist de Sisley se décline désormais en version mate avec une mine biseautée et deux teintes ultra-lumineuses, un rose framboise intense et un rouge flamboyant.

On soigne son look

Dior, Lancôme, Estée Lauder, Shiseido, Rimmel, Make Up For Ever, Smashbox… Cette rentrée, pas mal de rouges iconiques refont leurs gammes avec des écrins précieux, des couleurs somptueuses et des actifs soin pointus. L’huile présente dans le Rouge Shiseido va jusqu’à capter l’eau présente dans le souffle et l’air ambiant. Plus on parle, plus les lèvres s’hydratent. Le Rouge Sculptant H-Lustre Pure Color Envy, de chez Estée Lauder, repulpe avec un mélange de perles et d’acide hyaluronique. Pour l’Absolu Rouge, de Lancôme, la make-up artist Lisa Eldridge a créé 86 teintes dont 39 pour les Françaises avec trois textures et une palette de roses subtils. Elle avoue un faible pour le 343 Suspense, un nude pas fade qui va à tout le monde, et le 186 Idôle, un rouge rose feel good. Mat ou satiné, le Rouge Dior ne transige ni sur la tenue, ni sur le confort, ni sur l’éclat. Pour les plus tendres, KissKiss 500 Fall In Nude de Guerlain adoucit tout.

On ose le dark

Le nude, le brun rosé et le rouge ne désarment pas cette saison, mais les lèvres s’assombrissent avec le retour des prunes et des bordeaux qui vont très bien aux rousses et aux brunes. Attention, le lie-de-vin n’enivre que les bouches bien pleines et les dents bien blanches.

La cure de raisins : mat, Midnight Merlot 885, Co­lor Sensational, Maybelline ; onctueux, Rouge à Lèvres Rich Hydratation 22 Diva, Studiomakeup ; spectaculaire, Loubilaque Casanovella, Christian Louboutin ; transparente, Encre pour les lèvres n°5, Terre d’ombres, Serge Lutens. Pour les fashionistas, Peter Philips a ajouté quatre couleurs fortes à la collection Rouge Dior : le noir rouge Poison, le pourpre Superstitious, le bleu Visionary et le gris Montaigne. Effets spéciaux garantis.

Pour la rajeunir

« Avec les cernes, la bouche est l’une des zones les plus délicates à traiter, confirme le Dr Anne Grand-Vincent, médecin esthétique. Si je conseille de ne pas toucher aux premiers, il est avantageux de s’occuper de la seconde, à condition d’analyser finement la situation et d’y aller très, très doucement. D’abord, il faut étudier le visage dans sa globalité au repos et en mouvement pour respecter son harmonie. Ensuite, regarder les dents. Parfois, on peut étoffer ses lèvres et lisser le contour, juste en les redressant. » Reste à savoir ce que l’on attend exactement : du rajeunissement ou du volume ? « On peut tout corriger avec une seule seringue d’acide hyaluronique, plus ou moins volumateur, assure notre experte. Mais c’est à la goutte près  ! » Du travail de dentelière qu’elle nous détaille.

Mise en beauté avec le Vernis à Lèvres Vinyl Cream 401 Rouge Vinyle ; Vernis à Ongles Rouge Over Noir, n° 74, Yves Saint Laurent. Maquillage Tiina Roivainen. Manucure Brenda Abrial. Lunettes Gucci.

Redessiner l’ourlet et repulper

Le secret, c’est de travailler un demi-millimètre à l’intérieur de la lèvre rouge plutôt que sur la ligne blanche. Mais cette zone étant très fine et très innervée, l’injection fait mal. D’où l’intérêt d’«  opérer  » sous anesthésie dentaire. Les suites ? Le simple fait de piquer provoque un léger œdème transitoire. et dans 20 % des cas un hématome. Avant un événement, mieux vaut prévoir une semaine de délai, au cas où.

Défroisser la lèvre supérieure

C’est le fameux code-barres qui, passé cinquante ans, n’imprime pas que les fumeuses. Là encore, on peut napper la zone en éventail avec une infime quantité d’acide hyaluronique non volumateur. Pour les contours très abîmés, on peut avoir re­cours aux lasers CO2 ou fractionnés. Mais les sui­tes sont plus lourdes (rougeurs et croûte pendant un mois) et on doit fuir le soleil pendant au moins trois mois. Il existe également des risques de troubles de la pigmentation. Pratiquée de façon régulière, la mésothérapie permet enfin de réhydrater et de repulper le contour des lèvres de façon progressive et ultra-naturelle, surtout après l’été.

Atténuer le pli d’amertume

Il donne l’air triste même quand le cœur exulte. Seul un lifting peut remonter les traits mais un ou deux points d’acide hyaluronique dans le bas du pli en remontant vers l’angle de la bouche permettent de redresser la situation sans alourdir le bas du visage. En complément, on ajoute parfois un point sur le menton pour équilibrer. Certains optent pour quelques gouttes de toxine botulique dans les mus­­cles abaisseurs, ce qui n’est pas autorisé en Fran­ce pour cette indication. L’ennui  ? Un risque d’asymétrie et toujours une légère modification des mimiques, le temps que le produit se ré­sor­be.

De 300 € à 500 € pour un embellissement global des lèvres.

Pour montrer les dents

Des techniques de pointes

Les touches de piano immaculées, c’est comme des lèvres trop gonflées… Bienvenue chez les Trump ! Seulement, au royaume des apparences, mieux vaut ouvrir la bouche sur des dents blanches et bien alignées. D’où le boum de l’orthodontie pour adulte (+30 % en dix ans), même si elle n’est pas remboursée au-delà de seize ans. « Dans ce domaine, il n’y a pas de révolution de palais, note le Dr Paul Cattaneo », chirurgien-dentiste et référent pour les nouvelles technologies auprès de l’Association Dentaire Française. Mais peut-être encore trop d’illusions.

On ne rit plus jaune

Mise en beauté Tiina Roivainen pour Chanel.

Bye bye les bars à sourire qui ont irrité pas mal de professionnels (et de dents sensibles). Aujourd’hui, le marché s’est quelque peu assaini. D’ailleurs, on ne parle plus de blanchiment mais d’éclaircissement. On peut gagner une à deux teintes, guère plus. Chez le dentiste ? À domicile ? De toute façon, il faut commencer par s’asseoir sur le fauteuil pour un bilan bucco-dentaire avec détartrage et polissage. Ensuite, on baigne ses dents dans des gouttières sur mesures remplies de produit à base de peroxyde d’hydrogène plus ou moins dosé, boosté avec une lampe UV, LED ou un laser. On poursuit le traitement à domicile avec une gouttière que l’on porte une heure par jour pendant dix à quinze jours (de 250 à 400 €) ou avec un kit de blanchiment vendu en pharmacie, moins onéreux mais moins dosé (6 % maximum selon les dernières directives européennes). Dans tous les cas, attention aux dents sensibles.

Rien n’y fait ? Restent les facettes (de préférence en céramique) de plus en plus fines. Aujourd’hui, plus besoin d’empreintes classiques grâce à des systèmes d’imagerie informatisée et de caméra optique mais il faut quand même tailler et dépolir l’émail au préalable, ce qui n’est pas anodin. Le prix fait lui aussi réfléchir : de 500 à 1500€ la facette. A priori, il en faut six à huit...

Toutes en ligne

Dents qui avancent, incisives qui se chevauchent… Le dentiste peut redresser la situation, même à un âge avancé, avec des bagues ou des appareils. Mais la grande tendance, c’est l’orthodontie « invisible » comme le système Invisalign : des gouttières thermoformées en résine transparente réalisées sur mesure. On les porte toute la journée, sauf pendant les repas et pour se brosser les dents, on en change tous les quinze jours au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Qui durent de neuf à dix-huit mois.
De 3000 à 5000€.

Un bon brin de toilette

Avant de se faire poser des facettes, on pense hygiène. On achète en moyenne 2,5 brosses à dents par an au lieu de six, une personne sur deux fait l’impasse sur le brossage le soir ou n’y consacre que 43 secondes au lieu de deux minutes. Pourtant, ce n’est pas le matériel qui manque. Brosses design et high-tech, voire connectées, dentifrices de plus en plus hype, bains de bouche, brossettes et fil interdentaires, tout est bon pour équilibrer le milliard de bactéries qui peuple notre palais et notre salive. Quelques nouveautés qui vous éviteront un jour les réflexions désagréables et/ou le dentier :

- On régénère son émail en trois jours avec le Kit Serum Regenerate, Enamel Science.
- On a le smile Hollywood avec la brosse électrique Diamond Clean RoseOr, (Philips), et ses 31 000 mouvements par minute.
- On garde un souffle pur grâce à l’Opiat Dentaire et à l’Eau de la Belle Haleine de l’Officine Buly, ou la gamme Halicontrol de G.U.M.
- On se détache naturellement avec Email Diamant Tradition Blancheur au bicarbonate et extraits naturels de menthe et de citron.
- On encourage les jeunes avec les dentifrices rigolos Merci Handy, au cassis ou à la réglisse (Sephora).
Dernier conseil : brosser vertical et non horizontal. Boire toujours un peu d’eau en fin de repas et après un café.

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Cara Delevingne : l’étrange ligne sur son décolleté chez Burberry

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Cara Delevingne et son étrange tatouage au défilé Burberry. (Londres, le19 septembre 2016.)

Au premier rang du défilé Burberry automne 2016, une fine ligne droite noire barrait le buste du top anglais.

Son regard azur toujours souligné par un léger smoky taupe et ses épais sourcils signatures, encadrés par son carré flou blond. Jusque-là, on reconnaît l’ancien top reconverti en actrice, et invité au défilé Burberry automne 2016 ce 19 septembre à Londres. Mais pour accessoiriser sa robe-cape noire aux manches ajourées et largement décolletée, Cara Delevingne opte pour un détail aussi intrigant qu’audacieux. Une ligne verticale de moins d’un centimètre d’épaisseur environ, qui commence sous son menton et court, probablement, jusqu’à son nombril.

Confession d'une accro à l'encre

Aucun collier, aucune boucle d’oreille, aucune bague en vue. Seul ce trait droit et intransigeant qui lui barre le torse comme un manifeste. Cara Delevingne s’affirme comme une accro de l’encre. En plus de la dizaine de vrais tatouages qu’elle porte déjà, elle s’était invitée au Met Ball 2015 sur le thème de la Chine, en étant couverte de tatouages éphémères d’inspiration asiatique. Une façon de rentrer dans le thème sans ressembler à tout le monde. Le top anglais persiste et signe, cette fois, son torse d’une ligne graphique au défilé Burberry.

Le body art minimaliste, future tendance ?

Le tatouage éphémère façon body art continue donc de tracer sa voie dans le monde de la mode et de la beauté, toujours avide de nouveauté. Cette ligne verticale, on l’a déjà aperçue courant de la racine des cheveux jusqu’au menton des mannequins du défilé Dion Lee printemps-été 2016, puis du front jusqu’au nombril de Lily Collins au Met Ball 2016 sur l’avenir de la mode. Un thème qui résonne plus fort aujourd’hui et confirme qu’il s’agit d’une tendance à conjuguer au futur proche. Pour se l’approprier dès maintenant, on s’empare d’un eye liner, carbone, coloré ou, encore plus tendance, métallique, afin de réaliser son propre body art minimaliste. Une fois tracé, on poudre pour plus de tenue, voire on utilise un spray fixant.

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Les plus jolis rouges à lèvres repérés sur les podiums

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Bigoût chez Jason Wu, eighties chez Chiara Boni, féminissime chez Simone Rocha, glam dark chez DKNY ou encore orange électrique chez Mary Katrantzou, le rouge à lèvres annonce la couleur : il revient en force pour la saison prochaine.

Les tendances beauté commencent à éclorent sur les podiums des Fashion Weeks. New York, Londres, Milan : zoom sur les plus beaux rouges à lèvres aux teintes vibrantes ou profondes et mats ou brillantes qui feront notre été 2017.

Les tendances beauté du printemps-été prochain sont déjà sur toutes les bouches. Que ce soit sur les podiums de New York, Londres et Milan, le rouge à lèvres aperçu sur les défilés reprend sa place de roi du beauty look.

Le vrai rouge carmin signe son retour dans une version vive et mate, effet mouillé ou irisé et se suffit à lui-même pour réveiller un regard naturel ou un teint zéro défaut. Mis à part ce grand classique, des teintes moins conventionnelles comme du orange vif et mat aperçues chez Mary Katrantzou ou encore un bordeaux foncé réhaussé de paillettes rouges vu chez DKNY s'annoncent comme les teintes phares de l'été prochain, faisant écho aux couleurs de cet hiver. Avec ces pigments haut en couleurs ou même un bois de rose irisé au creux des lèvres, les yeux feront profil bas. Et si l'on veut déjà adopter le ton, Dior vient de commercialiser son nouveau rouge, un mat velouté, et Victoria Beckham a imaginé avec Estée Lauder un nude tirant sur le marron et un rouge très orangé, deux couleurs pile dans la tendance automne-hiver 2016-2017.

Tour d'horizon des plus beaux rouges à lèvres aperçus sur les podiums printemps-été 2017

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Quatre idées de soins pour affronter l’automne

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Un soin du visage, une manucure et une rehab capillaire, c'est l'assurance de se chouchouter pour rentrer dans l'automne en beauté.

Un soin du visage, un passage chez le coiffeur, une mise en beauté des mains et une manucure impeccable : voici les bonnes résolutions à prendre pour affronter l'arrivée de l'automne en beauté. À découvrir avec Balinea.com.

Les vacances d’été sont loin et le mois de septembre et son rythme effréné est bien installé. L’automne arrivé, c’est le moment de faire une pause et de s’offrir un moment de bien-être pour affronter la demi-saison en pleine forme. La rédaction a testé, en partenariat avec Balinea.com, quatre soins qui tombent à pic.

Le Soin « Reconstruction kératine » du salon Franck Besson Coiffure

Le soin « Reconstruction Kératine » proposé par Franck Besson promet des cheveux réparés, brillants et plus forts. Le protocole commence par un shampoing adapté au type de cheveux, puis par une application de kératine sur cheveux mouillés, suivie d’un séchage (sans rinçage) afin que la kératine adhère plus au cheveu abîmé. Shampoing, après-shampoing et masque sont ensuite réalisés avant le brushing.

On aime : Le côté « fait maison » des formules utilisées. En effet, l’ensemble des produits sont réalisés dans un laboratoire qui travaille main dans la main avec Franck Besson Coiffure et qui réalise des produits spécifiquement pour le salon de coiffure.

Soin "Reconstruction Kératine" : shampoing, soin & brushing, salon Franck Besson Coiffure, 1h environ, 73 € au lieu de 92 € (-21 %), réservation sur balinea.com.

Le soin du visage hydratant d'Atelier Sourcil

Le soin du visage se déroule en cinq étapes : d'abord un démaquillage minutieux, puis un gommage, suivi de la pose d'un masque purifiant à l'argile, avant l'application d'un sérum, et enfin d'un gel crème matifiant ou d'une crème hydratante selon la nature de la peau.

On aime : à l'issu du soin, des échantillons des produits utilisés sont offerts pour prolonger les bénéfices obtenus à la maison.

Soin du visage hydratant, Sourcil Studio, 45 min, 75 €, réservation sur balinea.com.

Beauté des mains façon Spa by Essie « Soin jeunesse des mains » de l'institut Bel Ange

Le soin « jeunesse des mains » proposé par l'institut Bel Ange est une mise en beauté complète des mains. La praticienne lime les ongles, repousse puis coupe les cuticules, gommes les mains, pose un masque, puis applique un vernis.

On aime : les mains sont impeccables et douces à l'issu du soin, un véritable coup de jeunesse.

Beauté des mains façon Spa by Essie « Soin jeunesse des mains » et pose de vernis classique ou soin traitant, institut Bel Ange, 35 €, réservation sur balinea.com.

Soin du visage « Souffle de Fraîcheur » et réflexologie plantaire de l'institut Arôme & Sens

Le soin du visage proposé par l'institut Arôme & Sens débute par un démaquillage, puis un gommage doux avant la pose d'un masque. Pendant que le masque pose, l'esthéticienne réalise une séance de réfléxologie plantaire pendant vingt minutes. Le soin se termine enfin par un modelage du visage et l'application d'une crème hydratante.

On aime : la conjuguaison du soin du visage et de la séance de réfléxologie plantaire offre un moment de relaxation intense. À la clef, une peau regénerée et plus éclatante et une agréable sensation de légèreté.

Soin du visage « Souffle de Fraîcheur » et réfléxologie plantaire, Arôme & Sens, 55 min, 80 €, réservation sur balinea.com.

Visite guidée des salons et établissements

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Giorgio Armani : dans les backstages du défilé printemps-été 2017

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Teint glowy et regard électrique sont au programme.

Direction les coulisses de l'un des défilés les plus attendus de la Fashion Week milanaise avec Armani Beauty.

Les équipes sont levées depuis 4h30 du matin et, en ce jour de show, c’est l’effervescence à l’Armani Teatro. Le créateur italien éponyme y présente en effet sa collection printemps-été 2017. Pour accueillir les nombreux invités, clients, acheteurs, journalistes et influenceurs, la maison organise deux défilés à une heure d’intervalle.

Un maquillage ethnique et sexy

En backstage, on s’agite du côté de l’espace beauté. Les mannequins passent entre les mains expertes des maquilleurs qui reproduisent le look imaginé par Linda Cantello, make-up artist en chef de la marque. La demande du créateur Giorgio Armani : « quelque chose de jeune, d'actuel et de sexy ». Cette saison, ce n'est donc pas le bleu Armani mais une version bleu électrique qui s’invite sur les yeux, venant ourler la paupière avant d’être estompée vers l’extérieur. « On a utilisé le pigment pur mélangé avec de l'eau et l'idée c'est d'avoir l'impression qu'on a porté ce maquillage longtemps. » Un peu de mascara vient ensuite ouvrir le regard. Pour le teint, l'équipe a prévu une peau au rendu presque mouillé à l'aide de différents highlighters dans les nuances sable et champagne, et même légèrement cuivrées. «La nouveauté cette saison, c'est que le teint n'est pas très pâle, on mise plutôt sur un effet bonne mine, très shiny.» Enfin, les lèvres sont laquées au dernier moment en transparence pour un résultat plastique puissant. Une application last minute est essentielle pour obtenir un tel rendu sur le podium.

Une coiffure où règne l'asymétrie

Côté coiffure, on retrouve l’ambivalence de la collection imaginée par Giorgio Armani pour l’été prochain. Ses silhouettes misent en effet sur un chic décontracté à l’italienne. Pas trop casual, juste ce qu’il faut de cool pour une élégante qui ne veut pas en faire trop. Sur la chevelure, cela se traduit par un jeu d'asymétrie avec un côté plaqué et tressé sur le dessus, tandis qu’un postiche travaillé en carré vient dynamiser l’autre côté du visage.

Une équation subtile pour un beauty look frais, à la fois « ethnique et sexy » comme se plaît à le résumer Linda Cantello.

Voir notre reportage en backstage

Voir notre interview en vidéo

Voir la vidéo du défilé

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Un look, un maquillage : on joue les décalages

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Maquillage Alice Ghendrih, coiffure Jonathan Dadoun. Robe Drone.

Un œil de biche très rock qui bouscule le sérieux d’une tenue, un teint nude pour assagir une robe de cocktail…, les opposés s’attirent. Quatre make-up contrastés.

Porter une robe lamée avec des baskets ou bien un jogging avec des stilettos, c’est jouer le décalage pour créer un twist chic et cool, très ancré dans l’air du temps. Plutôt rafraîchissant ! Idem en make-up, où l’on se joue des codes et on s’amuse des contrastes afin d’échapper à un total look trop classique et attendu. Ainsi, un détail contemporain modernise tout un style et, accessoirement, fait rajeunir de dix ans… Le mot-clé : singularité.

« Bouche rouge, œil de biche ou teint parfait, les grands classiques transcendent les tendances de la saison. On les recontextualise sous l’influence de la mode urbaine, on les réimagine comme les pièces maîtresses d’une garde-robe », explique Lyne Desnoyers, make-up artist M.A.C. On choisit des textures velours, satin, Lurex… « pour un seul détail mais parfaitement exécuté », résume l’experte. « On ne peut pas réinventer nos visages, mais on peut y apporter de la nouveauté et de la fraîcheur par des effets d’ombre et de lumière, des jeux de contrastes », ajoute Linda Cantello, make-up artist Armani. « Des yeux ou une bouche ultra-mats sur une peau transparente et lumineuse, c’est moderne, portable sans être banal, et cela va à toutes les femmes. »

Le mat et le brillant

En mode, on mixe le Lurex avec le velours ; en coiffure, le plaqué-mouillé et les pointes sèches. En make-up, on associe les transparences, les brillances et les matités sur le teint, le regard, la bouche ou les ongles, de la même façon que l’on associerait des couleurs. Exemples : un teint peau de pêche sera une base idéale pour une bouche ou une paupière glossée. Au contraire, si le teint est glowy ou iridescent, on contraste avec un rouge à lèvres ou un fard opaque. On peut aussi créer une French manucure en associant un vernis brillant avec une bordure mate. Ou l’inverse. La palette des possibles est infinie et permet, outre de suivre une tendance, de personnaliser son make-up en fonction de son look.

Le nude avec une robe de soirée

Porter une robe du soir avec un no make-up crée un contraste « habillé-déshabillé » très tendance. Un teint lumineux et sophistiqué, avec des sourcils crayonnés et brossés, est la condition sine qua non pour ne pas avoir l’air tombée du lit. Comme en backstage, on travaille une base de teint parfaite. Facile avec les nouveaux fonds de teint hybrides qui unifient en transparence : Fond de Teint Soin Perfecteur Phyto Teint Expert, Sisley ; Cushion Stick Teint Naturel Lumineux Double Wear Nude, Estée Lauder ; Fond de teint Invisible et Fusionnel IP20, Lingerie de Peau, Guerlain.

Une fois le teint peaufiné, on estompe au pinceau des petites touches d’enlumineur, de combleur matifiant, de poudre ou de gloss sur les zones saillantes (pommettes, arête du nez, arcades sourcilières, menton) selon l’effet souhaité. Avec, par exemple : le Stick Confiance Immédiate, Bobbi Brown ; le Stick matifiant instantané License To Blot, BeneFit ; l’Enlumineur Highlighter Afterglow Tenue 8H, Urban Decay. Sur le défilé Giorgio Armani Privé, Linda Cantello a travaillé des contrastes très couture en appliquant le Fond de Teint Fusion Maestro Glow, Giorgio Armani - une huile de teint très chargée en pigments irradiants qui offre un double effet lumière -, l’encre nude Eye Tint Mat sur les yeux et le rouge mat seconde peau Lip Magnet.

Les paillettes hors jours de fêtes

Naomi Campbell adopte la bouche rouge pailletée signée Pat McGrath sur tapis rouge... et désormais à notre tour ?

Face à la tendance des fards mats et veloutés, c’est le retour de la paillette. Auparavant réservée aux soirées festives, elle s’affiche sur le regard ou les ongles pour « chic-iser » un gros pull en maille et étinceler au quotidien. Brillante, scintillante, miroitante, on la retrouve micronisée dans des fards irisés : Sequin Eye Shadow, Constellation, Bobbi Brown ; Eye Designer Palette Forest Desire, by Terry ; Ombres à paupières Victoria Beckham Estée Lauder. Ou taille XL à poser sur une paupière glossée : Paillettes M.A.C ; Shimmer Dust Loose Glitter, Gold Glitter No.01, Burberry. « Elles peuvent être opaques, or ou translucides, mais surtout pas disco ! » précise Lyne Desnoyers, qui conseille de les utiliser en micro-touches le long des cils, dans le sourcil ou au coin d’un œil tels des pixels lumineux.

Le regard rock avec une tenue chic

L’eye-liner est la « petite robe noire» du regard : c’est un intemporel qui sculpte la courbe des cils et se porte en toute occasion. Si la fine ligne parfaite au ras des cils est un basique, on peut lui donner un style moins sage, plus graphique ou plus grunge. De jolis exemples sur le défilé Oscar de la Renta où Diane Kendal a modernisé l’œil de biche en dédoublant le trait au-dessus des cils, ou sur le défilé Kenzo où Lynsey Alexander a imaginé un trait manga en forme de demi-lune… On peut aussi dessiner une mini-forme géométrique ou des points au coin de l’œil, tracer un tiret sous le centre des cils… Bref, on se sert de son eye-liner comme d’un tatouage éphémère pour donner une expression rock au regard.

Quel eye-liner choisir ? Les marques ont imaginé des pointes plumes ou feutres aux formes ergonomiques qui sont des as du trait. Marker XL : Feutre Yeux Couture Eye Marker, Yves Saint Laurent. Pinceau mousse : Super Liner Black Velvet, L’Oréal Paris. Feutre fin : Crayon Fluidline Retro Black, M.A.C. Pinceau plume : Liner Vinyl, Givenchy. Panoramique : Grandiôse Liner, Lancôme.
PS : l’accent étant arty, les maquilleurs conseillent de garder les sourcils en sourdine, c’est-à-dire peu crayonnés mais très brossés, avec des cils très souples.

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Pour parer à un coup de stress, une réunion improvisée ou un emploi du temps chargé qui vous fait passer du bureau à l'apéro, un kit de survie beauté est indispensable dans l'un des tiroirs de votre espace de travail.

Pour les matins malheureux, une réunion à l'improviste ou un rendez-vous client important, nombreuses sont celles à posséder un kit de survie beauté au bureau.

Pour camoufler les excès de la veille, un bouton avant une réunion ou se raffraîchir à tout moment de la journée, un kit de survie est nécessaire dans le premier tiroir de son bureau. Les plus control-freak s'offriront un vanity, les autres se contentront d'une pochette pour y glisser leurs précieux alliés beauté.

Indispensable, matin comme soir, le correcteur de rougeurs permet d'harmoniser le teint en un coup de stick. On ajoute également dans sa trousse un illuminateur pour effacer les traces de fatigue, ainsi qu'une poudre bonne mine.

Parce qu'on n'est jamais à l'abri d'un coup de chaud et/ou de stress, un déodorant peut nous sauver la mise. On le choisit sans sels d'aluminium et en spray pour une application plus facile (et également plus pratique pour dépanner une collègue.)

Après un déjeuner d'affaires, la hantise du bout de salade entre les dents nous envahit toutes (et tous !). Surtout avant une grosse réunion. C'est là qu'une brosse à dents (essentielle pour une bonne hygiène dentaire), des cures-dents aux huiles essentielles ou encore un spray mentholé viendront sauver notre haleine et notre sourire.

En cas de panne de clim dans l'open space, on sort le papier matifiant pour donner un peu moins d'éclat à notre zone T mise à mal.

Il ne nous reste que deux ongles vernis sur trois et une présentation Power-Point prévue dans l'après-midi ? Heureusement, un pot de dissolvant et un top coat séchage express viendront au secours des maniaques de la manucure parfaite. Le deuxième pourra également colmater l'espace de quelques heures un collant filé.

Et pour les journées de boulot qui s'éternisent et qui ne laissent guère la possibilité de repasser chez soi avant un dîner, on glisse dans sa trousse une mini pince à épiler pourredessiner rapidement sa ligne de ses sourcils, une brosse pour se recoiffer et même un shampoing sec pour réveiller sa chevelure... Idem pour vos chouchous maquillage (rouge à lèvres, liner...). L'indispensable ? Un produit 3 en un qui maquillera lèvres, yeux et joues.

Enfin, à glisser dans son sac comme dans sa trousse à maquillage, la version mini de son parfum ou un petit vaporisateur à remplir avec sa fragrance pour l'avoir toujours à portée de main.

Découvrez notre sélection de produits à glisser dans votre trousse beauté au bureau

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L'Oréal Paris ouvre sa première boutique dans la capitale

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L'Iinterview express de Karlie Kloss dans la boutique l'Oréal Paris

L'Iinterview express de Karlie Kloss dans la boutique l'Oréal Paris

L'Oréal Paris a ouvert sa première boutique française dans la capitale. Le mannequin Karlie Kloss était présent à l'inauguration de ce temple dédié au make-up.

Avec son plafond trompe-l'œil et une ambiance digne des backstages d'un grand défilé, la première boutique française L'Oréal Paris a profité de la Fashion Week de Paris pour ouvrir ses portes au cœur de la capitale. 100 % dédié au maquillage, ce nouvel écrin propose quelque 600 références de produits L'Oréal Make Up Designer Paris, dont 150 en exclusivité et mettra en vente chaque mois une collection en édition limitée. Elles seront constituées de six nouveaux looks imaginés par le make-up designer Karim Rahman, à tester directement au bar à looks de la boutique.

Les égéries au rendez-vous

À l'interieur de la boutique, il sera également possible de venir essayer virtuellement les nouvelles gammes de vernis et d'autres produits grâce à l'application Make Up Genius. Et jusqu'au 6 octobre, Karim Rahman donnera des cours de maquillage depuis la boutique, qui seront retransmis sur les réseaux sociaux. À ses côtés, les égéries Barbara Palvin, Kristina Bazan ou encore le mannequin Karlie Kloss participeront aux créations du make-up designer. Cette dernière, de passage dans la capitale pour la Fashion Week, était présente à l'inauguration du lieu et s'est prêtée au jeu de l'interview express. À découvrir en vidéo.

Toit tour Eiffel en trompe l'œil, collections de maquillage en édition limitée, tests virtuels de produits... La première boutique parisienne de L'Oréal Paris joue l'ambiance backstage des grands défilés.

Redécouvrez notre shooting mode avec Karlie Kloss :

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Alexina Graham intègre la famille des égéries L'Oréal Paris

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Le mannequin Alexina Graham rejoint l'écurie L'Oréal Paris.

Le top britannique est la dernière recrue du cercle des égéries internationales de L'Oréal Paris. Zoom sur cette jeune femme au CV déjà bien rempli.

1,80 m de peau diaphane, des yeux bleus et une chevelure incandescente, Alexina Graham est ce qu'on appelle un pur produit britannique. La jeune femme de 25 ans qui avait fait la une du Madame Figaro début juillet 2016, rejoint la famille des égéries L'Oréal Paris aux côtés de Karlie Kloss, Barbara Palvin ou encore de la célèbre actrice aux cheveux auburn, Julianne Moore. « Je suis très fière de rejoindre ce club très fermé, a-t-elle déclaré sur son compte Instagram. C'est l'un des plus beaux moments de ma vie. J'ai eu la chance de travailler avec L'Oréal pendant des années et je suis ravie de rejoindre cette équipe que j'adore. » Elle sera l'image des gammes de coloration Préférence et Prodigy de L'Oréal Paris, mais aussi des campagnes de L'Oréal Makeup Designer Paris.

Un mannequin future sage-femme ?

Pourtant, avant que des personnes avisées lui prédisent une carrière dans la mode, Alexina n'aurait jamais pensé se lancer dans le milieu. « Je suis tout de suite tombée amoureuse de cette industrie, confiait-elle àPapermag en 2009, mais je souhaiterais reprendre mes études dans quelques années pour devenir sage-femme. » Elle débute sa carrière en grandes pompes en faisant partie des finalistes du concours de mannequins Ford de l'année 2008. En 2009, elle est choisie par Christopher Bailey pour être le visage de la campagne printemps-été 2009 de Burberry au côté de Lily Donaldson. On la verra également dans de nombreuses campagnes Etam Lingerie et sur les podiums de Jean Paul Gaultier.

« Grâce à Alexina, les rousses ne comptent plus pour des prunes ! », déclare Cyril Chapuy, président L'Oréal Paris International. Sa chevelure flamboyante et son teint de porcelaine cachent un tempérament de feu. Alexina est un électron libre qui aime prendre des risques. C'est une amie de la famille depuis de nombreuses années. Nous sommes donc ravis de la voir rejoindre officiellement l'équipe des L'Oréalistas ! »

Redécouvrez l'instant mode d'Alexina Graham

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Anticernes : quatre erreurs à ne plus commettre

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Dans les backstage du défilé Erdem à Londres pendant la Fashion Week, les maquilleurs appliquent méthodiquement de l'anticernes sur le visage des mannequins.

Une teinte trop claire ou une matière qui s'estompe en moins de deux : l'anticernes est un produit qui peut faire des miracles, mais aussi de sacrés dégâts.

Un produit mal étalé qui se voit ou au contraire qui a disparu quelques heures seulement après son application, Une teinte trop foncée ou trop claire qui dévoile une démarcation malvenue : les erreurs concernant l’anticernes sont courantes et nombreuses. Pourtant, ce produit peut révéler un potentiel d’efficacité redoutable lorsqu’il est bien utilisé. Bruna Rimet, make-up artist pour la marque Too Faced, revient sur les quatre erreurs à ne plus commettre pour maîtriser à la perfection ce produit SOS.

Choisir une teinte trop claire

Certaines actrices sur le tapis rouge en ont fait la fâcheuse expérience : à trop vouloir éclairer son regard, on a tendance à choisir un correcteur trop clair par rapport à sa carnation. À la clé, deux grands halos blancs sous les yeux, qui font un regard de panda. Pour Bruna Rimet, le choix de la teinte est primordial. « Beaucoup de femmes ont tendance à vouloir utiliser ce produit comme un enlumineur. Mais l’anticernes est là pour corriger, bien avant de donner de l’éclat. Sans être expert en chromatologie, il faut donc choisir une couleur selon sa carnation, pour éviter le résultat « teint grisâtre ». Pour un cerne bleuté, mieux vaut opter pour une correction beige ou rosé. Pour un cerne qui tire sur le brun, l’idéal est un correcteur beige pêche orangé » précise la spécialiste.

L’appliquer au mauvais moment

« Il s’applique après le fond de teint ou la BB crème, et il se fixe ensuite avec une poudre libre. S’il n’est pas gras, on peut également faire des retouches durant la journée. » Et à choisir entre le fond de teint et l’anticernes ? « On peut tout à fait utiliser son fond de teint en guise de correcteur, mais le résultat sera moins naturel. S’il ne faut choisir qu’un produit, mieux vaut opter pour le deuxième, qui va estomper les zones d’ombres sous le regard, mais qui peut également servir à corriger rougeurs et imperfections» ajoute la maquilleuse.

L’appliquer au doigt

D'après Bruna Rimet : « Il faut savoir que la peau du contour de l’œil est dix fois plus fine que celle du reste du visage. C’est pourquoi y appliquer un produit au doigt n’est pas forcément une bonne idée. Mieux vaut miser sur une application au pinceau, ou à l’éponge, encore plus couvrante, et estomper ensuite légèrement en tapotant avec le doigt. Quant au format, je conseille plutôt les textures fluides, qui sont plus modulables. »

Ne pas en mettre au bon endroit

« Le correcteur s’applique là où le cerne est visible. C’est-à-dire du coin interne de l'œil proche de l’arête du nez, jusqu’au coin externe. On peut également l'appliquer sur la paupière mobile pour uniformiser le tout, à condition de ne pas mettre ensuite de fard à paupières, car l'anti-cernes, qui est un produit gras, empêchera sa bonne tenue. Enfin, on peut ensuite ajouter une touche d’enlumineur pour ouvrir le regard. » conclut l'experte.

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Le maquillage des yeux seventies chez Vanessa Seward. (Paris, le 4 octobre 2016.)

Gros plan sur les regards stars des défilés qui ont marqué la Fashion Week printemps-été 2017.

Si les vêtements tiennent la vedette des défilés parisiens, les beauty looks ne sont pas en reste. Et surtout le regard. Une façon de compléter l’univers d’une collection, inspirée de l’allure de la femme du future ou volontairement rétro. Comme chez Kenzo qui imagine un look de néo-géïsha fan des années 1980 avec un regard entouré d'un blush marqué jusqu’à la tempe. Même esprit chez Chanel dont le blush colonise le contour du regard de façon plus diffuse, comme un hologramme. Vanessa Seward continue quant à elle de s’inspirer des seventies et pose en aplat sur toute la paupière mobile un fard bleu glacier.

Résolument futuriste, la femme Margiela pose en coin interne des yeux une touche d’eye-liner façon aluminium liquide. De même pour Manish Arora qui ose le regard arc-en-ciel façon sea punk. C’est tout un éco-système qui s’épanouit chez Olympia Le Tan qui souligne l’œil d’un trait de fard lagon et surmonte le sourcil de points vert gazon. Pour les oiseaux de nuit sous haute tension d’Haider Ackermann, un liner jaune électrique part du coin externe jusqu’à la racine des cheveux et répond au coin interne souligné de blanc.

Plus accessible, Emporio Armani rêve de paupières glossy tandis que Valentin Yudashkin diffuse un léger fard orangé jusqu’au sourcil. Maquillée par Lisa Eldridge, la directrice artistique de Lancôme, la femme Rykiel orne son regard d’un simple trait de liner bleu nuit, tout en subtilité.

Les plus beaux regards croisés sur les podiums

Les coulisses maquillage de Sonia Rykiel avec Lisa Eldridge

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Chanel ouvre une boutique dédiée à la beauté sur les Champs-Élysées

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On pourra découvrir les collections parfum, maquillage, soin et accessoires beauté au sein de la nouvelle boutique Chanel des Champs-Élysées.

Après une première boutique dans le Marais, Chanel a ouvert mi-juillet un deuxième temple de la beauté sur l'une des plus célèbres avenues du monde.

En novembre 2015, Chanel avait ravi toutes les beauty addicts en ouvrant sa première boutique dédiée permanente à Paris. Cette dernière avait pris ses quartiers dans le Marais, optant pour un décor à l'esprit industriel, parti pris audacieux mais réussi. Aujourd'hui, la maison au double C s'offre un deuxième espace sur l'avenue mythique de la capitale. C'est au numéro 52 des Champs-Elysées que Chanel a installé mi-juillet ses collections parfum, maquillage, soin et accessoires beauté sur une superficie de plus de 100 m². L'occasion de découvrir les dernières nouveautés comme N°5 L'Eau, la fragrance dont Lily-Rose Depp est l'égérie ou de renouer avec les grands classiques make-up de la maison comme le rouge Coco ou l'iconique vernis rouge-noir.

Un lieu d'échange et de partage

C'est au numéro 52 que Chanel beauté prend ses quartiers sur les Champs-Élysées.

En plus de l'offre classique, les clientes pourront profiter d'un bar à parfums, d'un espace maquillage et de multiples possibilités de consultations pour une expérience personnalisée. À l'image de la boutique du Marais, le décor de celle des Champs-Elysées sera amené à évoluer en fonction des saisons et des collections. De quoi inciter les fidèles de la marque à renouveler leur visite mais aussi ravir les nombreux touristes qui foulent l'avenue au pied de l'Arc de Triomphe.

Revoir la dernière campagne Chanel n°5 l'eau avec Lily-Rose Depp

Revoir le dernier défilé Chanel printemps-été 2017

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Lifting : pourquoi tente-t-il à nouveau les femmes ?

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Avec la médecine esthétique en complément du lifting. Mise en beauté Jolanta Cedro. Coiffure Kazué Deki. Manucure Philippe Ovak. Boucles d’oreilles La Brune et la Blonde.

Les techniques plus soft l’avaient fait un peu oublier. Pourtant rien de tel que le lifting pour retrouver les contours nets de la jeunesse et relever le défi de la gravité.

Après avoir perdu sa cote d’amour auprès des femmes pendant de longues années, le lifting reprend du galon. « Je n’en ai jamais pratiqué autant », confirme le Dr Philippe Kestemont, chirurgien plasticien de la face et du cou. Bien sûr, ce sésame qui ouvre la porte à tous les espoirs de rajeunissement continue de faire fantasmer les femmes. Ce retour en grâce, il le doit avant tout aux progrès de son ancienne concurrente, la médecine esthétique.

« Avant l’arrivée du Botox et de l’acide hyaluronique, on ne disposait que du lifting comme arme anti-vieillissement, rapporte le Dr Olivier Claude, chirurgien plasticien et esthétique. On lui demandait de tout faire, et parfois trop, car on traitait tout le visage, ce qui a donné ces visages de momie à la peau tirée et aux yeux figés. » Un surgical look qui en a refroidi plus d’une. « Avec le boom de la médecine esthétique, certains ont prédit que l’aiguille allait remplacer le scalpel, poursuit-il. C’était oublier que si on peut retarder le lifting, il reste irremplaçable pour corriger l’affaissement des tissus. Moins agressif, localisé et associé aux techniques médicales, il offre aujourd’hui des résultats plus naturels que jamais. Cette nouvelle combinaison a changé la donne. »

Le plus pratiqué le cervico-facial

Il est destiné à corriger le relâchement de l’ovale et du cou. « Sous anesthésie générale, on décolle légèrement la peau puis on remonte les muscles profonds des joues et du cou pour les repositionner là où ils étaient auparavant. On aspire éventuellement l’excès de gras, et en cas de visageémacié, on réinjecte au patient sa propre graisse. Puis on redrape la peau naturellement, sans tension. Les cicatrices, camouflées dans les cheveux et autour de l’oreille, sont invisibles », décrit le Dr Olivier Claude. Les suites, en cas de lifting sans lipofilling : elles sont aujourd’hui plus courtes et plus simples.

« Vingt-quatre heures d’hospitalisation, de petits hématomes et œdèmes durant quinze jours, mais dès le septième jour, on est présentable à ses intimes, juste un peu gonflée autour des oreilles. Car le lifting seul marque peu. Le fait de décoller faiblement la peau limite en effet l’œdème et la douleur. L’effet de rajeunissement obtenu reste très naturel, sans risque de traits figés ou tirés, précise le chirurgien. Aujourd’hui, les gestes sont légers et précis, on retend les muscles et très peu la peau pour obtenir un résultat harmonieux. La femme retrouve les traits qui étaient les siens dix ans auparavant, sans être transformée ni perdre ses expressions, quitte à compléter ensuite avec des injections. »

Lifting + lipofilling: le grand jeu

Avec le lifting cervico-facial. Mise en beauté Jolanta Cedro.

Les pros sont unanimes : en complément d’un lifting, les injections de graisse autologue sont le procédé idéal et quasi systématique pour rétablir l’harmonie des volumes. « Comme l’acide hyaluronique, la graisse redonne de la plénitude aux visages minces, mais en outre, elle apporte des facteurs de croissance qui améliorent la qualité de peau. Le résultat est très naturel et dure plusieurs années », explique le Dr Olivier Claude. Le bémol ? Des suites opératoires plus lourdes qu’avec un simple lifting. Le lipofilling génère des œdèmes et des bleus pendant une quinzaine de jours. Et avec le PRP (plasma riche en plaquettes) ? Pour certains, inutile de réinjecter au patient ses propres facteurs de croissance pendant le lifting puisque la graisse autologue en apporte déjà. Pourtant, selon le Dr Philippe Kestemont, « ajouter ce plasma à la graisse injectée pendant le lifting aide l’autogreffe à mieux prendre et augmente encore la qualité de peau ».

L’alternative ? Le duo lifting-filling. Il offre les mêmes bénéfices mais les injections d’acide hyaluronique doivent être répétées tous les douze à vingt-quatre mois.

Combien de temps ça dure ?

Dix ans minimum, quinze ans si on entretient son lifting avec des injections de Botox et d’acide hyaluronique. En moyenne, les femmes en font deux dans leur vie. « Au-delà de quatre, c’est inutile car les tissus ne répondent plus correctement », prévient le Dr Olivier Claude. À quel âge ? Il ne faut pas hésiter à commencer tôt, mais pas trop non plus… « Avant 45 ans, le geste sera plus doux et plus ciblé mais le gain sera minime », estime le Dr Philippe Kestemont. L’âge idéal pour commencer ? « Entre 50 et 60 ans, pour un bénéfice visible. Et on peut y recourir jusqu’à 75 ans, voire 90, mais dans ce dernier cas, l’acte sera plus soft, une sorte d’adaptation sous anesthésie locale. »

Combinaisons à la carte

On préserve les volumes. Mise en beauté Jolanta Cedro. Coiffure Kazué Deki. Manucure Philippe Ovak. Combinaison Fifi Chachnil. Boucles d’oreilles De Beers. Collier Akillis.

En cas de relâchement localisé, le lifting peut cibler uniquement une zone limitée.

Le mini-lift du tiers moyen, pour les femmes de 40 ans peu marquées sur le cou mais gênées par le pli d’amertume, permet de remonter la graisse des pommettes et des joues.

Le lifting cervical, à l’opposé, traite uniquement le cou. En cas de double menton, il est associé à une lipoaspiration. Cet acte reste peu pratiqué car le plus souvent, on a également besoin de redessiner l’angle entre le cou et le menton, sauf quand les injections de comblement ont fait le travail.

Le lifting temporal de la queue du sourcil. Le chirurgien replace les extrémités des sourcils tombants dans la position qui était la leur quelques années auparavant, histoire de corriger leur chute et d’atténuer l’excès de peau de la paupière. « Sous anesthésie locale, on remonte la partie latérale de la tempe à sa place d’origine, surtout pas plus haut, pour ne pas donner l’air étonné. On peut l’associer à un lipofilling en réinjectant un peu de graisse au niveau des tempes pour ouvrir le regard et chasser les ombres », décrit le Dr Olivier Claude. La mini-cicatrice, cachée dans les cheveux, est invisible. Les suites ? Des ecchymoses et des œdèmes pendant une dizaine de jours, mais qui se résorberont plus vite si l’on fait des drainages avec un kiné. Résultat, un regard rajeuni, rehaussé, sans voir son expression modifiée. « Le fait de ne pas remonter le sourcil dans sa globalité est un gage de naturel. »

Le lifting centro-facial ou midface. En cas de « Droopy look », pommettes affaissées et vallée des larmes très marquée, ce lifting vise à remonter cette zone par voie de blépharoplastie. « On pratique une incision soit dans les cheveux, au niveau des tempes, soit au ras de la paupière inférieure, décrit le Dr Philippe Kestemont. Cette intervention est réalisée sous anesthésie générale, mais les suites sont plus lourdes : yeux figés et gonflés les premiers jours, œdème sur la paupière, visage marqué, d’où une éviction sociale de trois semaines minimum. Mais ce midface, qui corrige à la fois les cernes et la pommette, offre un très beau résultat rajeunissant. » Une opération délicate auxquels de nombreux praticiens ont renoncé au profit des injections d’acide hyaluronique sur la partie centrale du visage.

Les bonnes combinaisons

Le lift, mieux que les fils tenseurs ? « Oui, comme un cinq-étoiles comparé à un deux-étoiles, s’amuse le Dr Olivier Claude. Toutefois, pour améliorer l’ovale, les fils tenseurs sont une alternative pour les jeunes femmes chez qui le lift est prématuré, pour celles qui hésitent à franchir le pas et souhaitent le retarder et pour celles qui ont déjà été liftées. Mais dans tous ces cas, les résultats resteront modérés et le lifting sera toujours plus efficace. » Alors le jeu en vaut-il la chandelle ? « Uniquement chez les quadras, en cas de mini-ptose, et associé aux injections volumatrices, tranche Philippe Kestemont. Car après 50 ans, pour obtenir un bénéfice satisfaisant, il faut insérer beaucoup de fils, ce qui fait grimper les suites et l’addition, pour un résultat d’une durée inférieure à deux ans. »

Le peeling, un lifting chimique ?« Ces deux techniques n’ont rien à voir, rappelle Philippe Kestemont. D’ailleurs, le peeling profond au phénol n’est quasiment plus pratiqué pour cause de suites trop lourdes : plaies, croûtes, hyperpigmentation, sans compter l’obligation de se cacher à vie du soleil et la douleur du traitement. » Et pourtant, il fait des merveilles sur les peaux de crocodile. « À 40 ou 50 ans, passer sa peau au vitriol serait un sacrifice, mais à 75 ans, en cas de rides profondes, là où le lifting est inutile, c’est un traitement incomparable pour atténuer les sillons. À réserver aux peaux très abîmées. En revanche, en entretien du lifting, un peeling superficiel aux acides de fruits permet de traiter les taches et la qualité de peau. »

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Les secrets d'Alicia Keys pour avoir une belle peau sans maquillage

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A l'occasion du défilé Tom Ford lors de la Fashion Week de New York, Alicia Keys est apparue sans maquillage et rayonnante. (New York, le 7 septembre 2016)

Depuis que la chanteuse a pris la décision d’arrêter de se maquiller, elle aborde un visage radieux et une peau (presque) nue éclatante. La make-up artist Dotti révèle les secrets de sa routine beauté.

Depuis le mois de mai dernier, la chanteuse américaine Alicia Keys, jusqu’alors adepte des mises en beauté à grand coups d’œil charbonneux et de bouches rouge vinyle, a arrêté de se maquiller. Au quotidien, lors de ses apparitions publiques, dans les pages des magazines et sur la pochette de son nouvel album Here, l’interprète de Empire State of Mind apparaît la peau nue. Et cette attitude no make-up, elle en a fait une véritable démarche libératrice, en écrivant un témoignage dans Lenny Letter, la newsletter féministe de l’actrice Lenna Dunham, pour expliquer à quel point le maquillage est un masque lourd à porter. Mais pour l’aider à affronter les flashs des photographes, la chanteuse fait toujours appel à la make-up artist Dotti. Cette dernière a dévoilé, dans un entretien accordé au W magazine, les secrets de la routine beauté zéro make-up de la star aux plus de 30 millions de disques vendus à travers le monde.

Masques, acupuncture et concombre

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les soins quotidiens d’Alicia Keys ne se résument pas à simplement se laver le visage avec de l’eau et du savon, bien au contraire. Tout d’abord, comme l’explique la maquilleuse, « la chanteuse fait régulièrement des masques, de l’acupuncture, mange sain et fait du sport. » De plus, « elle sait qu’il faut prendre soin de soi à l’intérieur pour que cela se voit à l’extérieur. » Si Alicia Keys fait des masques pour hydrater son visage, Dotti a également d’autres astuces belle peau. « De la pulpe de concombre déposée sur le contour des yeux, et de l’huile pure de jojoba. » Plus étonnant, la make-up artist utilise un rouleau de massage en pierre de jade glacé à appliquer sur le visage pour donner bonne mine.

Une mise en beauté minimaliste

Les confidences ne s’arrêtent pas là. Celle qui travaille avec les plus grands noms de la mode avoue que lorsque la chanteuse apparaît sur le plateau de l’émission américaine « The Voice » (dans laquelle est jurée), Alicia Keys porte un tout petit peu de make-up, mais « comparé au monde du maquillage, c’est minimal » assure l'experte. Sa mise en beauté se résume à accentuer les traits de ses sourcils, et éventuellement à redessiner ses taches de rousseurs avec un crayon à sourcil. De plus, elle donne un teint glowyà ses joues à l’aide d’un sérum anti-âge teinté ou bien elle neutralise les brillances grâce à une poudre libre matifiante pour les pores. Arrêter le maquillage demande donc à la chanteuse de s’astreindre à une routine beauté certes sans pinceaux et rouges à lèvres, mais avec pas mal de soins qui demandent du temps... et de l’argent. Une démarche vers plus de naturel qui en tout cas, érige la star au rang d'exemple pour toutes celles tentées d'abandonner leur palette, fond de teint et mascara.

Ses stars qui ont abandonné le maquillage (du moins sur Instagram) :

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